
Le jour où j’ai donné ma vie au Seigneur Jésus-Christ
Mon nom c’est Jean Ngankue. Le jour où j’ai donné ma vie au Seigneur Jésus-Christ, j’étais venu à l’Eglise ce jour-là pour ce but.
La première fois que j’avais écouté l’Evangile, je n’avais pas cru, bien qu’étant tout à fait convaincu. C’était dans la salle de l’Eglise et j’étais assis à l’avant dernier banc. Quand le prédicateur demanda à ceux qui voulaient donner leurs vies au Seigneur Jésus, je savais qu’il fallait que je me lève, mais je ne le fis pas. Premièrement, j’avais peur, car je ne connaissais pas ce groupe. Mais j’avais entendu beaucoup d’histoires au sujet des prédicateurs. Je m’assis, ayant une sensation de chaleur. A un moment je me rendis compte que je m’agrippai à mon banc, parce que je ne voulais pas me lever. Je regardai et vis que j’étais en train de transpirer dans mes mains. Mais ce jour-là, je n’avais pas cru.
Au moment de rentrer, on me donna un traité et je l’ai lu à la maison. Ensuite, un samedi soir, je pris le traité et le lus à nouveau. Cette fois-ci, je ne pouvais plus lutter avec Dieu. Ensuite dans ma chambre, je me mis à genoux, et je voulais prier. Mais ne sachant pas comment prier, j’attendis un long moment. Je décidai alors d’aller chercher le traité. Je me demandais ce que je devais dire à Dieu. Je Le suppliais d’attendre. J’avais peur. Je ne voulais pas aller en enfer, et je trouvai les choses très sérieuses ce soir-là. Je voulais seulement que Dieu me donne la capacité de Lui confesser que j’étais un pécheur.
Quand je trouvai la prière dans le traité, je me remis à genoux, je priai, et le Seigneur jésus eut pitié de moi. Il était là, juste là. Je Lui dis : « Prends ma main et conduis-moi chaque jour comme Tu veux, jusqu’à ce que tu viennes me chercher quand Tu viendras pour les Tiens », car j’avais lu dans un livre qu’il reviendra chercher les Siens. J’étais maintenant rempli de joie, étant sûr qu’il m’avait entendu. Je me relevai étant très sûr que mes péchés étaient pardonnés et que si Jésus revenait, j’irais avec Lui.
Je voulais chanter, mais je ne connaissais pas un seul chant. J’avais abandonné les choses religieuses il y avait de cela si longtemps que je ne pouvais même pas me rappeler un chant. En réalité, je n’avais pas été du genre religieux. Je marchai de long en large dans ma chambre comme quelqu’un qui était ivre. Ne sachant pas quoi faire, j’ai fini par m’endormir.
Le jour suivant fut un nouveau jour. La première chose qui me frappa fut que je ne pouvais plus à présent exécuter les plans précédemment élaborés pour ce jour-là. Je suis sorti et me suis tenu à la véranda. J’avais un ami à qui j’étais très attaché et je voulais aller chez lui, mais je ressentis comme un gros mur qui bloquait le chemin vers sa maison. C’est comme s’il y avait des crampes dans mes jambes et je n’arrivais pas à sortir. C’est alors que je décidai d’aller à Yaoundé.
Il y avait une opportunité d’aller écouter encore l’Evangile à Yaoundé. Je me dis qu’il fallait que j’aille rendre publique ce que j’avais déjà fait en privé. Je me dis à moi-même qu’il fallait que ces gens sachent que moi aussi j’avais donné ma vie à Jésus. J’allais donner ma vie à Jésus en public.
De mon lieu de résidence à Obala, je pris le bus pour Yaoundé et me rendis au lieu de la réunion. Cette fois-ci, je n’étais pas venu pour croire, car j’avais véritablement cru. C’était clair pour moi, mais je voulais rendre cela publique. Je voulais que cela soit clair pour tout le monde. Et une bonne raison pour cela était que je voulais appartenir à ces gens. C’est-à-dire je voulais que le témoignage de ce que j’avais fait devant Dieu soit aussi clair devant eux. Ainsi donc, je suis venu à Yaoundé, où se tenaient leurs réunions.
Juste avant de me rendre à Obili, Yaoundé, je me suis allé au village et je dis à mes parents que je voulais à présent vivre la vie chrétienne telle qu’elle doit être vécue. Ils me répondirent que c’était très bien. Je ne connaissais pas grand-chose. Je n’avais pas encore assez lu la Bible. Leur ayant dit, je retournai à Obala le jour suivant. Ensuite, je me rendis à Yaoundé et tout droit au lieu de la réunion à Obili.
Je fus l’un des premiers à y arriver. Ce n’était pas pour écouter le message. Je voulais seulement que le prédicateur prêche et demande qui voulait donner sa vie au Seigneur Jésus. Tous les chants qu’ils chantèrent ce jour-là n’avaient aucune signification pour moi. Je ne les écoutais pas attentivement.
Ensuite vint le prédicateur et il se mit à prêcher. Je n’écoutais pas attentivement ce qu’il était en train de dire. Je savais que c’était bien et correcte. Je voulais qu’il arrive à la fin et demanda qui voulait donner sa vie à Christ. Je fus le premier à le lever. Il me dit d’avancer devant. Il demanda aux autres qui voulaient croire de venir devant. Ce soir-là, trois personnes se levèrent pour donner leurs vies au Seigneur Jésus. Ces personnes aussi avancèrent.
Je n’avais jamais été sur la plateforme avant. Ainsi, je me suis levé, j’étais là, debout, regardant tout autour, un peu perdu. La salle était pleine jusqu’au fond. Ensuite, les frères se mirent à chanter, et à danser. Je sentis comme si la salle était en train de bouger. Ensuite, on demanda aux conseillers de venir nous prendre pour le conseil. Un frère vint me prendre et s’assit avec moi.
Ma joie était si grande que je ne faisais que dire « oui » à tout ce qu’il me disait. Je n’étais pas tout à fait attentif, mais plutôt joyeux de ce que j’avais choisi Jésus en privé et que j’avais rendu mon témoignage public. J’étais plus que content. J’écoutais seulement avec une demi-oreille ce que le Frère était en train de me dire.
Ce jour-là j’ai cru et je n’ai pas changé de décision et je ne changerai jamais de décision. Jésus est de plus en plus sucré. Cela fait déjà plusieurs années, maintenant, vingt-trois ans, mais s’il fallait recommencer à zéro, je ferais le même choix un millier de fois. Le jour exacte fut un samedi, le 18 Juillet 1981. Je ne l’oublierai jamais. Que toute la gloire soit à Dieu.
