
Famille en harmonie … Bonne fete maman!
Bien aimées les mamans, Ne prenons pas nos adolescents filles et garçons à la légère ! Ils sont des adultes en chantier ; Alors ça bouge en eux !! Ce que je veux dire ici c’est que prenons leur éducation sexuelle au sérieux. Peut-être que vous l’ignorez comme moi il y a quelques temps : Nos adolescents vivent une sexualité dans laquelle nous avons le devoir crucial de les éduquer et de les accompagner…
C’est une tâche importante pour les adultes et la maman particulièrement, de trouver un compromis entre les rêves de l’enfant et la réalité, entre leurs rêves d’enfant idéal, de parents idéaux et la réalité. Entre montrer ou ne pas montrer les choses de la vie, entre tout dire et ne rien dire.
Parler de sexualité avec des enfants ou adolescents n’est pas chose aisée. D’autant plus qu’elle est encore et toujours un sujet tabou qui limite les conversations et les comportements. Au risque de malmener l’enfant au moment même où il prend conscience de l’autonomie de son corps, de son identité sexuelle, de sa sexualité. Et pourtant en parler est essentiel. Les enfants se sentent ainsi plus à l’aise, plus apte à assumer leurs désirs et à se défendre de ceux des autres. Pour grandir, trouver un équilibre, évoluer, ils ont besoin d’apprendre d’où ils viennent.
Dès la puberté, leur curiosité va aller avant tout vers les choses de la vie, comme la sexualité. Les enfants ont donc besoin d’entendre très tôt un langage authentique par rapport aux questions qui les envahissent et parfois peuvent les angoisser. La sexualité est une notion vaste qui concerne l’être dans sa globalité. Elle est une partie de l’identité et s’exprime par des attirances et des comportements divers. Elle est en lien avec la pulsion de vie, le plaisir, le besoin de partage, d’attachement, de sécurité. La sexualité
n’est pas liée à un âge particulier. La manière dont elle est vécue est différente d’un âge à l’autre, d’une personne à l’autre, d’une culture à l’autre.
En parler dans une perspective éducative doit prendre en compte tous ces aspects. L’éducation sexuelle n’a de sens que si elle a pour finalité l’épanouissement physique, psychologique, affectif et social. Cette mission peut paraître presque impossible, mais reste un idéal vers lequel tendre.
Certaines personnes considèrent que l’éducation sexuelle et affective est de l’ordre du privé, de la famille et non de l’école et du public. D’autres pensent qu’il ne doit pas y avoir d’éducation à la sexualité et refusent toute information sur ce thème. « La sexualité est d’une importance très grande depuis notre venue au monde et ne cesse de s’exprimer au jour le jour par le vocabulaire du corps. Or, il n’y a pas d’éducation à la dignité de son corps. Il y a une carence chez l’être humain entretenue par l’omission systématique d’en parler. Cette divergence de points de vue pose davantage la problématique de cette éducation sexuelle et affective.
La Parole de Dieu dit cependant dans Tite 2 : 6-8
« Exhorte de même les jeunes gens à être modérés. Te montrant toi-même à tous égards un modèle de bonnes œuvres, et donnant un enseignement pur, digne, une parole saine, irréprochable, afin que l’adversaire soit confus, n’ayant aucun mal à dire de nous… »
ATTENTION LES MAMANS, PRENONS BIEN NOS RESPONSABILITES EN MAIN ! REFLECHISSONS ET AGISSONS…
C’est bien à nous de commencer à en parler avec nos enfants et adolescents. Constamment, d’ailleurs, les enfants indiquent eux-mêmes le manque troublant d’informations suffisantes et de qualité. Une interprétation positive de la sexualité et de l’expérience sexuelle peut aider les adolescents à faire mieux et plus vite la différence entre ce qu’ils veulent réellement eux-mêmes et ce qui risque de leur être imposé comme le fait d’être une fille mère à 14 ou 16 ans.
Les parents sont les premiers partenaires à la réalisation d’une éducation qui se veut autant affective que psychopédagogique. Ils sont les principaux responsables de cette éducation ne serait-ce que par l’exemple quotidien. Une prévention ne peut être efficace que s’il y a possibilité qu’elle soit renforcée à la maison.
Cette éducation n’est donc pas réservée à une seule personne mais à tous (parents, enseignants, éducateurs etc.). Chacun y participe selon son degré d’investissement, d’implication et de connaissances. L’idéal est la complémentarité éducative entre parents, enseignants et intervenants auprès des enfants.
Même si certain(e)s ne se sentent pas nécessairement prêts ou prêtes à participer à cette éducation, nos enfants et adolescents ont droit à une parole vraie.
Mme Elisabeth Matip Nouga
Conseil Familial
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