Ce que le manque de la pratique régulière de la repentance tue en vous (Par l’Apt Émile Mbarga)
Beaucoup de chrétiens aujourd’hui ne savent pas ce qu’on appelle repentance. Pourtant ils fréquentent telle église ou telle communauté chrétienne depuis de longues années. Quand on parle du péché et de ses conséquences, pour eux, on les juge parce qu’on se croit meilleur et plus juste. (Ce qui n’est pas vrai du tout !) À qui la faute ? Sans doute à leurs Pasteurs. Car c’est eux qui instruisent ceux qui sont sous leur responsabilité.
Il y a deux raisons possibles pour lesquelles plusieurs Pasteurs ne donnent pas des messages qui conduisent à la vraie repentance. Soit ils ne savent pas par expérience personnelle ce que c’est (plusieurs Pasteurs et Prophètes d’aujourd’hui ne se sont jamais repentis), soit ils en savent quelque chose, mais ont délibérément décidé de ne pas le faire parce que ça affecterait leur réputation ou leurs effectifs, ou même les deux.
Or, si nous partons du fait que la tentation de péché nous guette à tout moment, nous devrions autant être d’avis qu’il faut absolument aussi être prêt à se repentir en cas de chute. C’est ce qui doit être enseigné, c’est ce qui doit être pratiqué. En amenant pas leurs fidèles à une vie repentance réelle et régulière, ces leaders spirituels passent à côté de l’un des plus belles stratégies spirituelles pour bâtir un peuple fort, zélé et fidèle dans la durée.
De quoi sont donc privés ou que risquent ceux qui méprisent ou ignorent la vraie repentance ? D’abord, ce mot, dans son sens originel, signifie se détourner, changer radicalement. Mais, quand on en vient à le considérer de la perspective biblique, il est beaucoup plus profond. Ici, repentance veut dire une crise intérieure profonde suite au fait d’avoir été confronté à la sainteté de Dieu. Le sujet pécheur, ayant rencontré le Dieu saint et amour, se sent triste et mal et se relève, pour une nouvelle vie, entre les mains de ce Dieu-Sauveur. Et quand il revient en lui-même, il se sait pardonné et dans une joie profonde et inexplicable.
En négligeant une telle richesse spirituelle, la vraie repentance, voici à quoi vous vous exposez :
1- le manque de la vraie repentance étouffe et, avec le temps, finit par tuer votre communion avec le Saint-Esprit. Tout en continuant à fréquenter une église, chanter, prêcher…
2- Le manque de la pratique de la repentance tue à petit feu l’amour que vous avez pour Dieu et votre capacité à le chercher de tout votre cœur. Beaucoup semblent si zélés extérieurement, mais ils savent eux-mêmes que Dieu ne les approuve pas.
3- renoncer à la pratique de la repentance va inévitablement vous pousser à aimer les choses que Dieu donne plus que Dieu Lui-même. Plusieurs grands noms, si vous leur enlever cette puissance matérielle et financière qui les entoure, leur grande spiritualité aura disparu.
4- le défaut de la pratique de la repentance va tuer en vous le désir de voir les âmes être réellement sauvées d’une éternité sans Christ. On veut voir les gens remplir l’église, mais leur salut ne nous dit plus grand chose.
5- le manque de repentance va vous amener à détester et à critiquer ceux qui parlent encore de repentance et de sanctification.
6- refuser de se repentir va faire de vous un hypocrite. Vous ferez tout pour montrer que vous approuvé de Dieu ou dans Sa volonté, et pourtant c’est tout le contraire.
7- le manque des messages sur la sanctification et la repentance dans une église va produire des croyants mondains, c’est-à-dire des gens pour qui marcher avec Dieu se limite aux choses visibles.
8- une église dont les membres ne sont pas régulièrement soumis à se repentir, fera beaucoup d’activités, souvent accompagnées de beaucoup de bruits, mais absolument sans conséquence pour l’éternité. Évidemment, des miracles et des choses qui étonnent peuvent s’y produire. Souvenons-nous de Balaam !
Il y a beaucoup à dire là-dessus. Mais arrêtons nous là et que Dieu nous fasse grâce !
Amen ! 
Par l’Apt Émile Mbarga
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