CHER PASTEUR, ON PEUT GUÉRIR DE LA FRUSTRATION
Ce post s’adresse à certains de mes Bien-aimés collègues Pasteurs. On ne le dit pas assez : beaucoup d’hommes de Dieu vivent et transportent avec eux le lourd fardeau de la frustration. Les dernières élections présidentielles l’ont encore démontré. Plusieurs d’entre eux sont allés au-delà de leur militantisme politique pour verser dans l’injure, des querelles violentes et une inimitié totalement incompatible avec la marche avec Dieu.
Que de jeunes Serviteurs se retrouvent là-dedans, ça peut se comprendre, si l’on tient compte des mauvaises éducations reçues avant la foi et une vie chrétienne essentiellement encore dominée par la chair. Mais voir des hommes que vous savez être dans la foi depuis 20-30 ans, eux qui sont supposés être des lanternes pour les plus jeunes, c’est scandaleux, indécent. C’est surtout, d’ailleurs, à ces derniers que je m’adresse principalement.
Un homme frustré est une personne qui ressent une forte insatisfaction ou un sentiment d’échec dans sa vie, son activité professionnelle et où dans ses relations avec les autres. C’est une personne aux attentes non comblées ou des objectifs non atteints. Ça peut aussi provenir d’un parcours dans la foi particulièrement humiliant au point qu’on en devient amer et rancunier envers Dieu et envers tout le monde, même envers ceux qui ne vous ont rien fait de mal.
Quand un Pasteur est frustré, je ne vous souhaite pas d’être confronté à lui. Quelque soit ce que Dieu fait avec vous et même d’autres apprécient, lui, il verra toujours le verre à moitié vide. Il va critiquer tout ce qu’un autre fait bien. De l’aigreur très proche de la jalousie et de la méchanceté. Ils sont toujours en attente d’une mauvaise nouvelle de quelqu’un ou de quelque part. Et quand ça arrive, comme l’effet d’un baume, ça les soulage et les console. La joie d’un Pasteur désespérément frustré se trouve dans les malheurs et les scandales des autres.
Beaucoup, beaucoup de Bien-aimés Serviteurs de Dieu vivent dans cette horrible prison intérieure. Ils vous diront publiquement que Jésus est vivant et Seigneur, mais dans le secret, ils sont en procès avec Dieu. Ils vous donneront toujours l’impression qu’ils vont très bien, mais quand vous les voyez, pour ceux qui savent les voir, vous n’êtes pas dupes : ils ne sont pas heureux et épanouis. Ils se détestent et détestent leur vie. Et, en bons maladroits, ils l’expriment extérieurement par un comportement intolérant et agressif.
J’ai une bonne nouvelle pour vous, Mes Bien-aimés : on peut en être totalement guéri et délivré. J’en suis moi-même le témoignage vivant. Il y eut un temps dans ma vie où j’étais totalement perdu dans ma marche avec Dieu. Je ne me reconnaissais pas et j’en voulais à Dieu et aux hommes de ce ce que j’étais devenu. Ç’a duré des années. U’ e période très compliquée, Mes Bien-aimés. Jusqu’au jour où Dieu m’a sorti de là. Je sais donc très bien identifier ce type de comportement quand j’en vois un. Je peux aussi apporter une modeste contribution pour aider ceux qui y sont encore. Ce sera l’objet de l’une de nos prochaines publications.
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