Jeunesse chrétienne et réseaux sociaux : entre défis et opportunités
Les réseaux sociaux occupent aujourd’hui une place incontournable dans la vie des jeunes. Facebook, WhatsApp, TikTok, Instagram ou encore YouTube ne sont plus de simples outils de distraction : ils façonnent les habitudes, les mentalités et même les valeurs. Face à cette réalité, une question se pose : quelle place pour la foi chrétienne dans cet univers numérique ?
Pour beaucoup de jeunes croyants, les réseaux sociaux représentent un formidable espace d’expression. Ils permettent de partager des versets bibliques, des enseignements, des chants de louange ou encore des témoignages qui peuvent toucher des milliers de personnes en quelques secondes. Plusieurs ministères chrétiens utilisent déjà ces plateformes pour évangéliser, encourager et former la jeunesse.
Le Cameroun fait également partie des pays où les jeunes utilisent de façon exponentielle ces nouvelles technologies de l’information et la communication .En 2024, le pays comptait 5,05 millions d’utilisateurs de médias sociaux, soit environ 17,4 % de la population totale. Cette tendance s’est poursuivie en 2025, avec 5,45 millions d’utilisateurs, dont une majorité sont des jeunes adultes .
Parmi les plateformes les plus populaires, Facebook reste en tête avec 73,59 % de part de marché, suivi de Twitter (18,89 %) et YouTube (2,27 %) .
Cependant, le danger réside dans l’usage incontrôlé. La recherche effrénée de « likes », l’exposition excessive de la vie privée, l’accès à des contenus contraires à la foi et la tentation de la comparaison peuvent éloigner les jeunes de leur identité chrétienne. L’apôtre Paul rappelait pourtant : « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile » (1 Corinthiens 10:23).
La jeunesse chrétienne est donc appelée à développer une attitude de discernement. Utiliser les réseaux sociaux comme un outil, sans en devenir esclave. Publier ce qui édifie, éviter ce qui détruit, et surtout garder Dieu au centre.
En fin de compte, les réseaux sociaux ne sont ni bons ni mauvais en eux-mêmes. Tout dépend de l’usage que l’on en fait. Et si la génération d’aujourd’hui en faisait un véritable terrain d’évangélisation ?

