Élections, avertissements et vision divine : le cri d’alerte d’Alain Bomo Bomo  

Dans un contexte électoral tendu au Cameroun, la voix d’Alain Bomo Bomo, cinéaste et messager spirituel, résonne comme un avertissement prophétique. Alors que la majorité des leaders religieux gardent le silence, lui choisit de parler. Et ses mots ne laissent personne indifférent.

Une parole qui dérange, un message qui interpelle

Sur sa page Facebook officielle, Alain BOMO BOMO – offishial, le cinéaste camerounais a publié un message fort, teinté de spiritualité et de lucidité politique. Il y déclare sans détour :

« Je ne conseillerai à personne d’aller manifester pour défendre l’un des candidats à cette élection présidentielle, ou de se faire tuer inutilement, car la volonté de Dieu n’y est pas. »

Ce ton direct, presque pastoral, tranche avec le silence ambiant. Dans un pays où les tensions politiques s’intensifient à l’approche du scrutin, rares sont les voix chrétiennes qui osent se positionner aussi clairement. Bomo Bomo, lui, affirme avoir reçu un mandat divin : avertir son peuple.

Une prophétie en plusieurs temps

Dans son message, il évoque une vision prophétique qu’il dit avoir reçue : un roi actuel qui remportera l’élection, mais dont le règne sera écourté par un « mauvais vent venu du nord ». Ce roi, selon lui, placera un successeur qui plongera le pays dans le désarroi. Ce n’est qu’avec un « quatrième homme », décrit comme l’oint berger de cette nation, que le Cameroun retrouvera sa noblesse.

« Je vous ai dit que le quatrième sera le bon, l’homme providentiel… Mais personne n’y prend garde ! »

Un appel à la paix et à la vigilance spirituelle

Face aux appels à la mobilisation et à la violence, Alain Bomo Bomo se positionne à contre-courant. Il refuse de céder à la pression de ceux qui l’invitent à prendre parti ou à s’engager dans des mouvements politiques. Il rappelle qu’il n’appartient à aucun parti, ni à aucune tribu, et qu’il ne se reconnaît dans aucun discours tribaliste ou partisan.

« Je dis et répète : n’allez pas vous faire tuer, la volonté de Dieu n’y est pas. Pire, ne cherchez pas à aider Dieu, laissez-le agir à sa façon. »

Son message se termine sur une image troublante : celle d’un rêve où il voit du sang couler comme une pluie torrentielle, et des amas d’immondices en fumée. Une vision qui, selon lui, symbolise le chaos à venir si le peuple ne prête pas attention à l’avertissement divin.

Pourquoi ce silence des hommes de Dieu ?

Alors que le pays entre dans une phase critique de son histoire politique, une question demeure : Pourquoi si peu de voix prophétiques s’élèvent dans l’Église camerounaise ? Où sont les sentinelles spirituelles ? Le peuple de Dieu est-il abandonné à l’aveuglement politique ? Et si Dieu parlait encore… mais que personne n’écoutait ?

Chez avechrist.com, nous croyons que la lumière doit être faite sur les voix qui osent, qui avertissent, qui prient et qui veillent. Que celui qui a des oreilles entende.